Quand les peintures doivent voyager (2eme partie)

L’emballage des œuvres sur papier

Que ce soit pour un envoi à plat, ou roulée en tube de transport, l’œuvre sur papier est protégée par du papier cristal sans acide. Cette pochette est ensuite scellée hermétiquement dans du film polyéthylène. Pour les grandes pièces, j’ajoute un support en carton de fond derrière l’œuvre. Cela permet de manipuler le papier sans le “casser”. En imprimerie, ces pliures involontaires sont appelées des “lunes”, à cause de leur forme incurvée. C’est pourquoi il faut toujours tenir le papier à deux mains, avec des gestes doux et les doigts souples.

Feuille de papier cristal pour protéger l’œuvre
L’œuvre dans sa pochette de papier cristal
Œuvre sur papier grand format, dans sa pochette de cristal bientôt scellée dans le film de polyéthylène + feuille d’instruction de manipulation.

Pour l’envoi à plat, l’œuvre, sa facture et son certificat d’authenticité signé sont glissés entre deux plaques de mousse rigides. Ces deux plaques forment un sandwich scellé sur les 4 côtés par de l’adhésif large.
Le carton mousse, ou carton plume, est un panneau de polystyrène expansé recouvert de papier couché. J’utilise du 1 cm d’épaisseur. Il a l’avantage d’être très léger et résistant à la pliure.

Sandwich de foamboard pour papier a plat
Le sandwich de foamboard pour papier à plat (ici, avec des instructions pour ouvrir ce paquet)
La boite d’une oeuvre sur papier grand format


Si le papier et la couche picturale de l’œuvre sont suffisamment fins, j’envoie l’œuvre roulée en tube de transport, par Colissimo également.

A suivre : 3eme partie. En détail, l’emballage des toiles…