La “séance photo” est un moment incontournable pour prendre les nouvelles œuvres en photo.
Indispensable pour pouvoir, ensuite, les publier sur le net, sur les plateformes de vente d’œuvres d’art en ligne, ou dans ma (future) boutique en ligne. Pour ne pas être gênés par des contrejours de lumière naturelle, nous attendons la nuit tombée pour commencer à travailler.
L’éclairage utilisé consiste en deux rampes de leds (qu’on aperçoit sur les photos) à la lumière blanche (6500 K, 4400 Lumen, 32 W).
Une rampe est en haut, au dessus du chevalet et une autre est placée en bas, au pied du chevalet. Les rampes sont perpendiculaires à la surface des toiles. Chaque rampe fait 30 cm sur 120 cm, une longueur correcte pour éclairer mes plus grands formats qui n’excèdent pas 150X100 cm (pour l’instant 😉 )
Lors des sessions photos, je suis “assistante”, car je ne suis pas photographe moi-même.
Mon rôle consiste à placer correctement les toiles sur le chevalet, bien verticales pour que la lumière les éclaire avec un certain angle, et ainsi éviter les reflets. Puis, une fois la photo prise, j’enlève la toile, la mets de côté pour en installer une nouvelle, et ainsi de suite. C’est un travail de manutention délicate 😉
Le photographe utilise une charte de couleurs et une charte de gris X-Rite Colorchecker. Cela permettra ensuite de créer un profil colorimétrique dans le logiciel de traitement d’images Lightroom. Car le travail sur les photos continue ensuite sur l’ordinateur : corriger les aberrations chromatiques et de l’objectif, redresser, recadrer, traiter… un travail plus long encore que les prises de vues elles-mêmes, mais indispensable pour donner à mes acheteurs des images les plus fidèles possibles à la réalité. Matériel utilisé : Canon 5D mark IV, mire X-Rite Colorchecker.
La séance de prises de vues à duré à peu près 1h20, pour 10 moyens formats et 2 grands formats verticaux (130X90 cm et 150X100 cm), plus encombrants à manipuler.
Ces 2 grandes toiles ont d’abord été photographiées à l’horizontale, sur le chevalet, pour les avoir “plein cadre” et profiter de tous les pixels de l’appareil photo. Ensuite, toutes les toiles sont photographiées placées normalement sur le chevalet, dans leur sens de lecture, pour faire des vues “d’atelier”, et des photos des bords des œuvres.
Ensuite, je démonterai les toiles, et je les conserverai roulées, pour un gain de place. Les baguettes à châssis seront rangées verticalement, dans des cartons qui servent à transporter… les rouleaux de toiles. C’est une façon de stocker qui permet d’économiser beaucoup d’espace. Car mon atelier est grand comme un mouchoir de poche 😉
Pour la petite histoire, la rampe au milieu est amovible. C’est elle que nous plaçons au pied du chevalet pour les prises de vues. Une fois la session photo terminée, cette rampe est replacée au plafond, fixée avec des goupilles. Les rampes me servent d’éclairage “lumière du jour” puissant, presque sans ombres, indispensable pour peindre par tous les temps, de jour comme de nuit.